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Doppelbesteuerungsabkommen: Besteuerung von geleisteten Überstunden von deutschen Grenzgängern // Convention de non-double imposition : Imposition des heures supplémentaires effectuées par les frontaliers allemands

3 avril 2024

Doppelbesteuerungsabkommen: Besteuerung von geleisteten Überstunden von deutschen Grenzgängern

Im Rahmen der Abänderung des Doppelbesteuerungsabkommens und der Unterzeichnung einer Verständigungsvereinbarung zwischen Luxemburg und Deutschland sorgte vor allem die Ansage, dass Überstundenzuschläge von deutschen Grenzgängern in Zukunft in ihrem Heimatland zu versteuern sind für einige Aufregung.

Entsprechende Diskussionen auf der politischen Ebene sind noch nicht abgeschlossen. Im folgenden Text geben wir eine Übersicht über den Inhalt des Abkommens und über den vorläufigen Stand der Diskussionen.

Überstunden:  

Tatsächlich ist es so, dass Überstunden samt Zuschlag (140 Prozent) von der Steuer befreit sind. Dies war im Rahmen des Einheitsstatutes u.a. eine Forderung der Fédération des Artisans, da Überstunden eines der wenigen Flexibilisierungselemente darstellen, auf das ein Handwerksunternehmen zurückgreifen kann. Ausserdem ermöglichte die Steuerbefreiung die Angleichung zwischen den Zuschlägen der damaligen Angestellten und der Arbeiter, welche mit jeweils 50 und 25% unterschiedlich ausfielen und angeglichen werden mussten.

Nun ist es so, dass Einkünfte, die in Luxemburg nicht besteuert werden in Deutschland steuerpflichtig werden. Im konkreten Fall würde dies bedeuten, dass ein in Deutschland ansässiger Mitarbeiter seine Überstunden im Heimatland versteuern müsste. Problem für das Unternehmen ist, dass Überstunden für solche Mitarbeiter schlagartig uninteressant werden.

 Das luxemburgische Finanzministerium hat angedeutet, dass der in Deutschland bestehende Freibetrag von 12.834  auf die Überstunden angerechnet werden könnte. Diese Information hat sich leider nicht bestätigt. Stand der Dinge ist, dass die Überstunden in Deutschland versteuert werden müssen.

Eine mögliche Option, die  bereits mit dem Finanzminister erörtert wurde, wäre die gleichzeitige Besteuerung der Überstunden mit Einführung eines entsprechenden Freibetrages. Damit wären die Einkünfte in Luxemburg besteuert, ohne dass der Mitarbeiter einen Nachteil hätte. Wir halten Sie über künftige Entwicklungen zeitnah auf dem Laufenden.

Weitere Klärung der Bagatellregelung der 34 Tage

Deutsche Grenzgänger können 34 Tage in Deutschland arbeiten ohne dass es steuerliche Auswirkungen hat. Dies ist für luxemburgische Unternehmen relevant, die deutsche Grenzgänger im Homeoffice beschäftigen, Bereitschaftsdienst leisten oder Arbeiten in Deutschland oder anderen Ländern verrichten.

Teilzeitkräfte profitieren ebenfalls vollständig von den 34 Tagen und auch ein neuer Mitarbeiter, der im Laufe des Jahres eingestellt wurde, profitiert auf dem neuen Arbeitsplatz integral von den 34 Tagen, es sei denn er hat schon für ein luxemburgischen Unternehmen gearbeitet und z.B. schon einige Home-Office-Tage auf dem Zähler.

Die tägliche Toleranz von 30 Minuten wurde ebenfalls bestätigt. Schreibt der Arbeitnehmer morgens eine Mail oder tätigt nach der Arbeit einen beruflichen Anruf, gilt dies nicht als «Arbeitstag» im Sinne der 34-Tage Regelung, insofern die Dauer nicht 29 Minuten übersteigt.

Bereitschaftstage werden jedoch sehr wohl als Arbeitstag angerechnet.

Schichtdienst, z.B. zwischen 22h00 und 6h00 gelten als 1 Arbeitstag.

Werden die 34 Tage überschritten, wird die zu besteuernde Arbeitszeit zwischen Deutschland und Luxemburg auf Minutenbasis im Verhältnis der tatsächlich ausgeführten Arbeitszeit aufgeteilt.

 

 

 

Convention de non-double imposition : Imposition des heures supplémentaires effectuées par les frontaliers allemands

Dans le cadre de la modification de la convention de non-double imposition et de la signature d'un accord amiable entre le Luxembourg et l'Allemagne, l'annonce selon laquelle les majorations pour heures supplémentaires des frontaliers allemands seraient désormais imposables dans leur pays d'origine a suscité un certain émoi.

Les discussions à ce sujet au niveau politique ne sont pas encore terminées. Dans le texte suivant, nous donnons un aperçu du contenu de l'accord et de l'état provisoire des discussions.

Les heures supplémentaires : Le problème persiste

En réalité, l’heure supplémentaire et sa majoration (140%)  sont exonérées d'impôt. Dans le cadre du statut unique, c'était notamment une revendication de la Fédération des Artisans, car les heures supplémentaires constituent l'un des rares éléments de flexibilité auxquels une entreprise artisanale peut avoir recours. Au-delà, l’exonération fiscale permettait d’aligner les suppléments pour heures supplémentaires jusque-là divergents entre employés et ouvriers.

Or, il se trouve que les revenus qui ne sont pas imposés au Luxembourg deviennent imposables en Allemagne. Dans le cas concret, cela signifierait qu'un employé résidant en Allemagne devrait payer l'impôt sur les heures supplémentaires prestées dans son pays de résidence. Le problème pour l'entreprise est que les heures supplémentaires deviennent subitement inintéressantes pour ces employés frontaliers.

Le ministère des Finances luxembourgeois a laissé entendre que l'abattement de 12.834 prévu en Allemagne pourrait être appliqué aux heures supplémentaires. Cette information n'a malheureusement pas pu être confirmée. L'état actuel des choses est donc que les heures supplémentaires doivent être imposées en Allemagne. Une possible option qui a été discutée avec le ministre des Finances est de taxer les heures supplémentaires au Luxembourg et d'introduire en même temps un abattement. Dans ce cas, les revenus seraient imposés au Luxembourg sans que le salarié ne soit désavantagé. Nous vous tiendrons informés des développements futurs en temps utile.

Nouvelles précisions sur la règle des 34 jours.

Les frontaliers allemands peuvent travailler 34 jours en Allemagne sans que cela ait des conséquences fiscales. Cela est pertinent pour les entreprises luxembourgeoises qui emploient des frontaliers allemands en télétravail, qui assurent des permanences ou qui effectuent des travaux en Allemagne ou dans d'autres pays.

Les travailleurs à temps partiel bénéficient également pleinement des 34 jours et un nouvel employé embauché en cours d'année bénéficie également intégralement des 34 jours sur son nouveau lieu de travail, sauf s'il a déjà travaillé pour une entreprise luxembourgeoise et a par exemple déjà quelques jours de télétravail au compteur.

La tolérance quotidienne de 30 minutes a également été confirmée. Si l'employé écrit un mail le matin ou passe un appel professionnel après le travail, cela n'est pas considéré comme un "jour de travail" au sens de la règle des 34 jours, pour autant que la durée n'excède pas 29 minutes.

Les jours de permanence sont toutefois considérés comme des jours de travail.

Le travail en équipe, par exemple entre 22h00 et 6h00, est considéré comme un jour de travail.

Si les 34 jours sont dépassés, le temps de travail imposable est réparti entre l'Allemagne et le Luxembourg sur la base de minutes au prorata du temps de travail effectivement effectué.